Les aventures de Marine et Lionel au Costa Rica

Et voilà aujourd'hui nous sommes revenus à côté de l´aeroport. Demain matin, 9h45 depart et retour prévu mardi midi heure française. Nous espérons ne pas avoir de soucis avec l'avion ! 

Nous souhaitons sincèrement Lionel et moi, vous remercier pour tous vos gentils commentaires sur le blog mais aussi sur facebook car c'est vous qui nous avez motivés pour chaque jour avoir le courage de trier toutes les photos, écrire et publier. On est trop heureux aujourdhui d'avoir ce blog en souvenir et de vous l'avoir fait partager, c'est unique et c'est grâce à vous.

Nous nous languissons quand même de rentrer ! Même si nous avons eu la boule au ventre en partant de notre hotel ce matin.

Maintenant ... En route pour de nouvelles aventures...et pas des moindres... ;)

"""

La vie est une succession de voyages

Et tu sautes de pages, en pages

Afin d'écrire des histoires,

Qui t'aident quand tout est noir.

Profite de ce qui t'entoure,

Même si certains jours sont lourds,

Sort vivre la Pura Vida 

Et demain tout ira.

La nature qui t'entoure est reine,

Elle sait calmer ta peine,

Et contre elle tu ne peux rien,

Alors prends lui juste la main

"""

Ce matin, on se lève tranquilou, et chacun va faire ce qui lui plait.

Je prend mon tricot, mon bouquin et ma serviette de plage, pour moi ce sera bronzette sous un palmier.

Lionel veut louer une planche de surf à l'heure. C'est pas cher. 5 dollars l'heure,  il décide de commencer par une heure. Qu'est ce que j'ai rit ! Les vagues était tellement impressionnante...il avait bcp de mal à aller derrière les Rouleaux. Masi il s'en est très très bien sorti...Je suis fière de mon chéri chou!!!!

Nous sommes allés manger dans un soda dans Puerto viejo, le dernier !

Puis retour plage et bronzette pour tous les deux en regardant les pros du surf et du paddle! 

Avant de rentrer, arrêt chocolat chaud dans une ferme qui cultive du chocolat. Hummmm du chocolat amer comme je l'aime..un régal.

Nous tentons un nouveau Time lapse sur playa chiquita, puis nous rentrons faire les valises....et oui demain...retour près de l'aéroport...

Ce soir repas gala a l'hôtel...ce sera langouste, vin blanc et profiteroles...ma balance risque de ne pas trop aimer ça...et pourtant..miam !

Nous partons tranquilou pour le parc national ce matin. J'ai lu que c'est une marche toute plate de 8km ...c'est parfait. 

Nous entrons par l'entrée de Puerto Vargas. Apparemment il y a une autre entrée à l'autre bout, à Kelly Creek. 

Nous sommes prêts à partir, avant cela on regarde le plan. C'est assez curieux ....ce n´est pas une boucle mais un trajet aller retour, sauf que en aller retour ça fait 16km et que ce n'est pas tres intéresssant pour le coup ...on part en se disant qu'ils doivent  bien avoir prévu le coup quand même...

Le parc est superbe. On voit un concentré d'animaux dont bcp, bcp de serpents. On croise des gens qui font le trajet en sens inverse, et on se partage les "infos animaux". Pas besoin de guide, c'est très simple d'observer seuls.

Cette grenouille est appelée Verdenegra. Très vénéneuse :

Cette Viper appelée Pitviper est tres venimeuse....

aieeeeee confiannnnceeeeee....croiiiiiiiis en moiiiiiiiii

Pitviper encore mais autre couleur...

Lionel se baigne à Punta Cahuita, à la moitié à peu près. Les capucins à tête banche sont la, comme à Manuel Antonio, pour voler dans les sacs, et les gardes forestiers font tout pour les faire fuire.

Un singe hurleur (grrrr)

Nous finissons la marche en 3h30. Bon ok. On se retrouve donc à Kelly creek. Comment retourer à la voiture maintenant ? Le garde forestier nous dit qu'il faut prendre le bus jusqu'à Puerto Vargas. On mettra une demi heure à trouver le centre des bus, et il arrive quelques minutes après que l'on ai acheté les tickets. Le bus est plein, on devra rester debout pendant 7kms de piste. Pas facile pour l'équilibre. 

Bon...le truc c'est que le bus nous laisse à 3kms de la voiture...outch il est midi, on meurt de faim et il fait tellement chaud...le retour sera rès dur.

Pour la peine, on s'arrête de manger italien-végétarien en ville. C'est très tres bon...

Nous faisons les magasins cette apres midi car nous avons quelques souvenirs à ramener...quelques toucans à trouver...;). J'ai bien failli faire un malaise dix fois, l'après midi fut horriblement chaude et lourde, moite et pesante..enfin bref vous avez compris. On a bu 4L d'eau et fait 100000 allers retours entre les différentes boutiques...

Enfin terminé...ouf. 

Plus que demain....et dimanche nous repartons vers le dernier hotel pour se rapprocher de l'aéroport...

Ce soir pour la saint valentin, le restau français propose coq au vin et crêpe suzette à la mangue. Hummm un vrai délice.....

Muchos besos

Nous nous levons super requinqué. Nous avons pu faire la grasse matinée jusqu'à 7h30 grâce au boule quiès. Les singes hurleurs et les oiseaux ne s'arrêtent jamais. C'est marrant un peu...mais quand ça dure toute une nuit, je vous assure que ça réveille parfois en sursaut. Les cris des singes sont extrêmement puissants. On a pris une vidéo pour vous montrer plus tard.
Bref, nous ne sommes pas presseé, ce matin le planning c'est le jaguar rescue center à 9h30.

On prend le temps de déjeuner, et on part. Voici une assiette de fruit typique par laquelle tous les petits déjeuners commencent : 

banane,mangue, pasteque, ananas, puis papaye ( a gauche en orange, et en haut fruit de la passion ...)

Ensuite, il y a deux oeufs brouillés ou au plat, et ensuite des toasts avec confiture, et café ou thé ou chocolat. Cest toujours comme cela, quel que soit l'hôtel. Quand je vous dit qu'on a du prendre 5 kilos, ce n'est pas pour rien... 

Nous voulons partir en vélo mais nous n'en trouvons pas, ils sont déjà tous loués et notre hippie au vernis à ongle semble absent. Nous faisons la demi heure de marche à pied en plein cagnard ce fut hard.

On arrive et la visite commence. Il s'agit d'un centre ou les animaux blessés sont recueillis et quand c'est possible ils sont rendus a la nature. C'est très peu souvent possible..car les animaux s'habituent à l'homme et n'ont plus peur des chasseurs. Mais certains comme les crocodiles, les caïmans, les paresseux, les singes (si la réintroduction est bien faite -ils doivent être accepté dans une meute-) certains oiseaux...retournent vivre dans leur habitat naturel.

Le premier animal recueilli fut un jaguar, d'où le nom, mais il n'y en a pas forcément. Nous avons vu des tonnes d'animaux dont un petit ocelot, c'était le seul félin.
C'est Sergio qui nous fait la visite, il est adorable. Je comprend chaque mot de son "espagnanglais" et ce qu'il raconte est super intéressant. L'heure et demi passe super vite...c'est tellement mignon toutes ces bébêtes sauvées, le clou du spectacle c'est le moment privilégié qu'ils nous font passer avec les singes. On les prend sur nous, ils ont l'air de kiffer Lionel...moment inoubliable...Vidéo go pro à venir...

--Les serpents aiment la promiscuité....

-- Ce magnifique toucan avait une aile cassé et malgré le fait qu'il est été relaché, il revient toujours pour les photos de temps en temps...

-- Voici Molly, qui a eu les ailes coupées, car on en avait fait un animal de compagnie. Elle a été abandonné et n'a pas pu se débrouiller sans pouvoir voler...elle est ici pour toute sa vie, qui dure environ 8 ans...pas de cage, Molly fait des petits vols dans le jardin, ce que le reste d'aile lui permet...Et elle parle beaucoup, tous les matins, elle dit "ola ola" a tous les bénévoles du refuge ... <3

-- Un peu la même histoire pour MiniMolly, la perroquet a tête bleue...

-- Ce toucan là  n'avait rien de particulier. Il aime juste le contact avec les humains...

-- Les paresseux ont été receuillis bébé; il ne sauront jamais vivre dehors. Les paresseux sont très sensibles aux attaques et ont de multiples prédateurs. Ils sont très très lents, car ils ont besoin de bcp d'énergie pour leur digestion. Un repas sera digéré en 1 mois et ils possèdent 4 estomacs...

-- Celui là est libre aussi...mais aime poser...

Nous sortons tout attendris de cet endroit. Nous arrivons à trouver des vélos, enfin et nous partons pour Manzanillo, petit village de bord de mer au bout de la route..il n'y a plus rien après. Enfin il y a le Panama. Autre pays.

Nous arrivons après une bonne demi heure (des hauts. Des bas...aie les jambes) de vélo, et nous allons manger chez Maxi's, réputé sur toute la côte.

On prend une assiette de grillade à deux...oups...un peu gros peut être...le chaton qui nous regarde avec des yeux de merlan frit va nous aider un peu on l'avoue...on a eu trop honte de rendre le plat pas fini...mais la ce n'était pas possible ;)

Ensuite, on cherche un coin tranquille et on fait dodo sur la plage. 

Après une pause jus de fruit, nous repartons tranquilou. On arrive à l'hôtel à 17h, parfait pour pouvoir se reposer...de cette journée si exténuante.... ;)
Demain nous sommes vendredi. Nous repartons lundi matin de bonne heure.
Il nous reste trois jours pour profiter de la Pura Vida...

Hasta luego...

Nous partons ce matin après le petit déjeuner complet, pour le cours de surf.
Hershell, jeune rastaman d'une trentaine d'année et Reynaldo, nicaraguayen, viennent nous chercher à l'hôtel avec calme et ... Marijuana-ité?

Toujours est il qu'il te tape dans les mains pour te dire bonjour, give me five mon frère, comment vas tu mon ami? (Seule phrase qu'il sait dire en français et qu'il nous répètera toute la matinée...c'était plutôt mignon)

Le cour de surf s'avère vraiement...light...heureusement qu'au Maroc nous avions déjà eu des cours, et on s'en sort pas trop mal. La mer est déchaînée et le courant nous emporte très vite à l'autre bout de la plage, il faut sans arrêt sortir de l'eau avec la planche, passer par la plage et retourner dans l'eau. Les américains totalement débutant avec nous ne monteront pas une fois sur la planche ! Nous ça va, mais au bout de 2h je suis complètement lessivée ! Impression d'avoir été passé dans des rouleaux compresseurs ...ah ben oui..c'est bien ça ;)

Les gars sont super sympas. Après avoir ramené les américains à leur hotel, ils nous ramènent à notre tour. Sur la route Reynaldo monte à un palmier avec une facilité déconcertante, et nous décroche deux noix de coco.
On se dit au revoir, et de retour à l'hôtel, la gérante nous fait envoyer le jardinier à la chambre pour qu'il nous ouvre la coco avec la machette, et nous passe deux pailles : glouglouglou!

Nous sortons manger dans Puerto Viejo ce midi, nous avons très faim! Ce sera le soda conseillé par Hershel et Reynaldo : chez Tamara.

Je prend du poulet en casado (riz haricot salade...je suis maso...) et Lionel tente le poisson sauce caribéenne ...OH FATSCHE !!
Il transpire pendant une bonne heure, la bouche en feu et cela pour avoir pris une bouchée de sauce...ok, la mode caribéenne c'est très très très très pimenté...on a compris.
Pauvre yoyo...il pousse toute la sauce mais le poisson semble imbibé...Lionel est au bord de l'implosion. C'est assez drôle à voir...mais pas à vivre...

Après ce repas légèrement...lourd, nous sommes épuisés. C'est tellement crevant de vivre la Pura Vida...alors...on va au bungalow et on fait la sieste....

puis Lionel va à la piscine pour faire à nouveau la sieste ...et nous allons ensuite à la plage en face de l'hôtel, playa chiquita, pour faire à nouveau la sieste.

Cette après-midi là fut épuisante. Lionel profite du coucher de soleil pour prendre quelques belles photos...

... et une (très) courte vidéo...

Finalement, après avoir pris une bonne douche et un bon repas, nous sommes allés nous coucher de super bonne heure...nous étions épuisés...que voulez vous...

Nous nous réveillons pressés de partir...petit déjeuner pas trop mal et nous partons dans la foulée. 
Il y en a pour 3h de route. Ça va passer vite car on est trop content de rejoindre la chaleur et la plage. Le thermomètre grimpe au fur et à meure des kilomètres. 
Nous passons de 17° à 29° en deux heures de route...

Après avoir passé Puerto Limón, ville où il n'est pas du tout conseillé de s'arrêter du fait du banditisme organisé de jour comme de nuit, nous entrons dans l'ambiance caribéenne petit à petit. Les pieds des palmiers sont peints en jaune vert et rouge, la population noire prédomine et presque chacun d'entre eux portent avec charme les dread locks.

Nous longeons l'océan pendant un bon moment puis arrivons dans notre dernier hôtel. Nous sommes si contents de poser les bagages définitivement. On profite de la piscine en attendant que la chambre soit prête...

Puis on investit les lieux, le bungalow est splendide et si grand....et si immergé dans la nature...pas de fenêtre...que des moustiquaires. Un petit air du Corcovado...
La salle de bain possède une énorme douche en mosaïque et doit faire facile 15m carré...
On range les habits dans les placard...hihi un air de vacances dans les vacances ....

Nous partons manger au hasard au plus près de l'hôtel car on est affamé ! Je ne dirais pas que ce fut une bonne pioche ou une mauvaise pioche, mais plutôt une pioche bizarre.
C'était un soda végétarien...avec des idées pro-yoga, massage, bio et huiles essentielles. Lionel tirait un peu la tronche car il aime la VIANDEEEUHHH mais bon....nous avons le droit à un plat très très bien cuisiné accompagné d'un steak de lentille bio...c'était tellement étrange...les gèrants eux aussi étaient si...eeetraaaannngeeeeee....encore un peu et j'avais l'impression de me faire enrôler dans sa secte pro bio, pro végétarien, pro bouddhiste juste avec un regard...curieux.

Nous nous rendons ensuite dans un lieu pour louer des vélos car ici tout le monde se déplace à vélo...tellement agréable le long de la plage...on adore l'idée. Le supermarché n'en a plus...mais bcp de particuliers en louent pour 5 dollars. On sonne au hasard chez quelqu'un qui a mis une affiche pour location de vélos. On voit débarqué un hippies sixties au vernis à ongle vert qui nous proposent deux vélos, le mien sera customisé rose léopard je l'adore !!!

Seulement 5kms nous sépare du centre de Puerto Viejo. On voudrait y trouver des gens pour des leçons de surf, acheter quelques souvenirs, etc..Mais tout d'abord nous faisons une rencontre assez inattendue sur un câble électrique...

Une fois arrivés en ville, les boutiques faites, et les cours de surfs pris pour demain matin avec un rastaman, nous sommes écrasés par la chaleur caribéenne et nous nous asseyons à une terrasse juste devant la mer pour se délecter d'un bon mojito. Miam.

Nous avons l'impression d'avoir changer de pays. Jamaïque ? Je ne sais pas...mais si différent d'avant. La population est radicalement différente. Les noirs habillés au couleur de bob marley, reggae à fond dans les échoppes...je pensais que c'était cliché. Mais c'est bien vrai. C'est amusant à voir. On ne cherche pas à être agréable ici, les étrangers je crois qu'ils s'en moquent pas mal. Ils vivent leur vie, c'est tout...

Retour au bungalow. Douche bien méritée et ce soir restaurant de l'hôtel, nourriture française ...tiens tiens on va voir ça...

Demain, nous essaierons de dompter les vagues de la mer des Caraïbes...sans se casser le nez, ni les côtes, ni l'arcade...a suivre..

Hop hop hop...ce matin c'est debout à 5h30 puisque nous voulons voir des quetzals. Nous espérons que le tuyau du gars d'hier sera bon.
Nous prenons la voiture et nous rendons au lieu-dit.
Un attroupement de touriste effectivement. Avec leur guide respectif. On tape l'incruste dans un groupe, puis l'autre...pendant 20 minutes rien...

Et puis soudain un guide reçoit un coup de téléphone...et se rue à quelques dizaine de mètre. Un quetzal est la...dans cet arbre. Le guide fait le point dessus, on regarde dans la jumelle très très très grossissante...le quetzal était magnifique mais nous ne pourrons vous en faire profiter. Il était trop loin pour que Lionel puisse le photographier.

Quelques minutes plus tard, même chose. Toujours pas de photo possible mais nous sommes contents de ne pas nous être levés pour rien.

Nous allons petit déjeuner (miam ...repas de roi) puis l'homme nous a conseillé une ballade pour aller voir des cascades. Encore...mais bon...il n'y a que ça a faire ici...

Du coup croyant que la ballade fait 20 minutes on part sans eau, sans crème solaire.
Il s'avère que la ballade de 3h menait à une cascade magnifique et que nous avons eu très soifs et très chauds :), qu'il y avait des descentes en rappel avec des cordes...very sport ! mais nous étions très contents, car en plus nous avons vu et photographié un quetzal NOUS TOUT SEULS SANS GUIDE !(**fierté**) alors que d'autres touristes que l'on a croisé avec leur guide n'en avait pas vu...

Ne nous demandez pas pourquoi une pièce se trouve là :

NOTRE quetzal : TROP FIERS !!!! :

J'ai enlevé quelques couches depuis le début de la rando...et j'ai très chaud...

Au retour de la ballade, nous reprenons la route direction Turrialba, deuxième étape avant la côte Caraïbes. Les éoliennes sont en toile de fond.

Tout se passe bien, nous décidons de tester un Mac Do costa ricien pour le repas du midi. Miam ! Hamburger au tabasco ! On sort de là avec la bouche en feu mais tout content parce que c'était bonnnnnn et que ce n'était pas du riz avec des haricots...

Ensuite direction notre hôtel. Il fait d'abord traverser la ville de Cartago, deuxième plus grande ville après la capitale San José. On se serait cru dans le Truman Show. Des vélos, piétons, voitures, bus, qui déboulent de partout...on a failli se faire rentrer dedans dix fois; on veut nous ralentir ou quoi !!! On ne comprend pas leur signalisation dans les villes...des fois il semble sur ce soit priorité à droite, parfois priorité au plus fort...on ne sait jamais quel feu regarder...c'est stressant (enfin ça me stresse surtout à moi, et du coup je stresse Lionel ;) ).

On passé Cartago sans taule froissée, et on reprend une route plus cool jusqu'à la destination. La traversée de Turrialba juste avant l'hôtel, fut également un fameux souvenir.
Alors que l'on s'octroyait une priorité à droite alors que l'on avait peut être pas le droit, l'homme en face nous montre du doigt le pneu avant gauche.
On nous avait prévenu que bien souvent on crève les pneus au Costa Rica, du fait des mauvaises routes. Lionel descend de la voiture. Effectivement, le pneu est à plat de chez plat, on roule sur la jante depuis sûrement un bon moment. Je cherche vite fait sur le GPS l'adresse du garage le plus proche, et il s'avère que c'est à trois pâtés de maison...heureusement que l'on est en ville et pas au beau milieu de Monteverde.

Mais le truc, ce que le temps d'arriver au garage, tout le monde voyant notre pneu dégonflé, criait à travers les vitres, klaxonnait, nous faisait des signes pour nous prévenir ..on disait "sisisiiiiiii sabemos !!!!" Mais bon... Ce fut un joyeux bordel pendant 10 minutes...
Arrivée au garage, l'homme nous répare le pneu avec très grande gentillesse pour 4dollars et c'est reparti.

10 minutes après nous sommes à l'hôtel. Perché en haut d'une butte la vue est unique. Le chien de l'hôte est trop chou ! Un beau labrador noir. Se llama Lucho !

Par contre, la chambre bon marché s'avère extrêmement mal insonorisée et située juste au dessus du restaurant...Musique jusqu'à 22h..rire et bruit de couverts... Et encore...grâce à mes boule quiès chéris, je n'entendrais pas les camions qui passeront toute la nuit et le voisin de chambre parler au téléphone et tousser, comme a pu l'entendre Lionel...

Nous nous levons ce matin avec le soleil vers 6h, nous étions très fatigués. Lionel ne va toujours pas très bien. Il est ...cotonneux.

On prend la route sans petit déjeuner, par ce que le petit déjeuner n'était pas compris dans la nuit, et c'est parti pour l'itneraire bis. Nous avons décidé de faire deux haltes sur trois jours, pour nous couper le trajet de 8h qui nous sépare de notre dernière halte du voyage qui durera jusqu'à la fin : la côté caraïbe. Il fait trop froid. Nous languissons tellement de retrouver la plage et le soleil.

Premiere halte à 2h30 de route, ce sera San Gerardo de Dota Pour voir des quetzals, cet animal emblématique dont j'ai déjà parlé. Nous passons par le Cerro de la Muerte. Il s'agit en français du Col de la Mort. On se demande bien pourquoi ce Nom. Dans le guide, je lis en diagonale l'explication : a priori, il y aurait bcp de brouillard et la route est en Épingle. Mouai.

Bon, effectivement on a compris de suite ce qu'il voulait dire... On faisait pas les fiers et les 2h de route sur le Cerro de la muerte nous ont pompé toute notre énergie car c'était vraiment ... Dangereux.

Ouf, on voit le panneau qui indique l'hôtel, on peut enfin quitter cette route. Ah oups. Pendant 30 minutes, de la piste en pente extrême. Ok. mode 4x4 activé. Il vaut mieux la. Les roues patinent. On se laisse glisser à certains endroits. Oups, la jauge d'essence descend, descend...on a pas penser a faire le plein dans la grande ville précédente et avec le 'Cerro de la muerte, on a usé la moitié du plein. On calcule vite fait que...on est dans la merde pour repartir ;) 

Chouette il manquait plus que ça ;)

On arrive a l'hôtel, moi je suis affamée, Lionel toujours patraque. La femme nous dit que la chambre n'est pas prête. C'est pas grave pour l'instant on pense juste à lui demander si dans cette charmante bourgade, il y aurait de quoi faire le plein. Elle rigole. Ah pas cool....elle nous dit que oui, à 45 minutes de route après le Cerro de la Muerte. Ahhhhhhh. 

Bon on décide d'aller faire le plein car on flippe vraiment. Tant pis si on fait un aller retour pour rien. c'est parti, re piste atroce, re brouillard, camion et autres réjouissances. Ouf, on fait le plein à temps, et on revient. Il est 11h. 

Un tour de Cheval est inclus dans notre nuit. On part pour la ballade. J'ai un cheval fou qui ne fera que galoper et me mettre des coups de tête. Et on se fait piquer par des taons aussi.

What else?

Nous décidons de manger à l'hôtel et d'aller nous reposer. Quand rien ne va, c'est le mieux à faire. Le repas est excellent et très bon marché : boisson, plat complet et dessert pr 6,5 euros. Les cuisinières sont juste à côté de nous, et elles cuisinent ce qu'on demande. J'ai l'impression d'être à la maison. 

L'après midi, repos comme prévu, il fait trop froid ici. Puis petite ballade jusqu'à des cascades, on bouge un peu pour pas rouiller. Sympa.

On rentre prendre un bain (première fois que je vois une baignoire...je revaiiiiiis d'un bain et en plus avec ce froid...). On se détend enfin. Ensuite repas à nouveau à l'hôtel, nous sommes les deux seuls et on se demande tellement pourquoi ! On nous gâte. Dessert : boule de glace maison à l'avocat et gâteau au citron ....une tuerie ! et en prime les conseils de l'hôte de la maison : nous voulions faire le parc national du Quetzal avec un guide demain matin de bonne heure. L'homme nous fait un plan pour se rendre quelque part le lendemain. Économie du prix de l'entrée du parc et du prix du guide. Si on se rend à cet endroit à 6h du matin pétante, on verra des groupes de touristes avec leurs guides, qui cherchent et trouvent des quetzals. Ensuite on aura plus qu'à regarder dans la même direction.

Merci monsieur. Et bonne nuit.  Lionel va enfin mieux. Ouf.

A demain aux pays des quetzals.

Pas bcp de photos aujourd'hui, mais c'était vraiment pas la meilleure journée du séjour! So disappointed !!

Ce matin levés avec la gueule de travers à 4h15.

On est troooop fatigués il a fait tellement chaud cette nuit. Lionel n'a pas bien dormi du tout, gros maux de ventre. Peut être le poisson d'hier soir. 

Nous chargeons très vite les bagages et hop nous partons pour Gerardo De Rivas, une heure 30 de route pour atteindre le bureau pour les places.

Lionel aux commandes, nous arrivons après 1h15 au bon endroit sans se perdre, 30 minutes de piste passée ça réveille...

OH MY GOD...déjà (je compte vite fait les personnes presentes) au moins 10 personnes déjà la...à attendre les billets pour le refuge...et seulement 10 places Vendue ce matin pour l ascension de demain et la nuit de demain.

Je dis à Lionel que c'est foutu. Mais j'y crois tellement pas...depuis le temps qu'on attend de se la faire cette ascension, ça fait 6 mois que l'on s'entraine...

On fait quand même la queue...foutus pour foutus...

Une personne passe, la première...apparemment elle a dormi dans une tente devant le bureau pour être la en premier...ouai ok c'est sur que cetait pas comme ça qu'on le voyait...premier permis donné...plus que 9. Deuxième personne ....deuxième permis. Snif...et la, deux costa riciens sur une moto débarque, passe devant tout le monde et après eux, le mec du bureau dit "plus de places pour demain"......heinnnnnn ? Y'aurait il un système de calcul costa Ricien que l'on ne connaît pas, qui donne 2+piston = 10 ???

Je dois avouer que nous encore, on était même pas dans les dix premiers, donc on n'avait guère de chance mais il y avait 10 personnes devant nous qui pensait avoir leurs places...et ça aurait été legitime...

Sans comprendre ce qui se passe, nous quittons le bureau et nous allons a notre chambre d'hôte qui est en fait une auberge de jeunesse, située à 50m du debut du sentier du Chirripo (40km de Long)...nous y retrouvons les personnes qui n'ont pas eu de place comme nous, mais qui était la depuis 3h du matin, et qui avait déjà dormi une nuit à l'auberge pour avoir une chance d'etre au bureau avant les autres. 

Nous n'étions pas dans cette dynamique de compétition, nous pensions vraiment que ça allait le faire. La femme qui tient l'auberge s´etonne de ce qu'on lui raconte. Elle essaie d'appeler le bureau pour convaincre le mec de nous donner des places. Le gars est campé sur ces positions. La femme nous dit de retourner au bureau à plusieurs et d'essayer de comprendre pourquoi les places ont disparues.

Nous y retournons, nous deux, une américaine et une canadienne. On arrive en trombe dans le bureau et on agresse litteralement le garde qui nous dit "plus de place, plus de place" . Il ne parle qu'espagnol, ou bien c´est ce qu'il fait croire, et et nous on essaie de se faire comprendre. Comme il n'a pas d'explication valable à nous fournir, on ne le lache pas. Lionel lui fait même un schéma ...il voit qu'on ne laissera pas tomber. Il soupire un grand coup et nous sort un cahier de derriere les fagots. Il est inscrit le nom de costa ricien qui ont réservé pour la nuit suivante...ceux de la moto. 

Ok. Préférence nationale. Ils nous sont carrément passés devant et on pris nos places. .bravo, c'est beau. Le garde vexé (on le traite d'escroc et de menteur il faut dire) fermera le bureau pour toute la journée. 

On va se poser un peu à l'auberge. Lionel est toujours très mal à cause de son ventre. Et aussi on pleure sur notre sort. La moitié du groupe ré-essaiera demain. Hors de question pour nous. Comment savoir si demain, ce ne sera pas la même histoire...

On se fait à manger après avoir acheté quelques trucs, ici c'est cuisine commune et chacun fait sa popotte. On languit de partir d'ici, on est pas très à l'aise sans trop savoir pourquoi. Nous demandons ce qu'il y´a a faire à part le Chirripo pour occuper notre apres midi, et on nous dit que le plus long et beau à faire, c'est les 4 premiers kilomètres du sentier du Chirripo puis on bifurque pour prendre un sentier appelé Cloudbridge, qui longe des cascades. Allez c'est parti. 

Une rencontre inopinée : 

Après 10kms et 4h de marche, nous rentrons. C'était une magnifique marche, et les 4 premiers kms du Chirripo étaient ardus ! Il est 16h30 et l'ambiance est plus sympa qu'à midi dans l'auberge, on sympathise avec des québécois, on restera avec eux toute la soirée. A 20h30, au lit.

Nous avons pu nous concocter un itinéraire bis, et nous reprenons la route des demain matin au levé.

Ce matin snif c'est le déchirement, nous devons quitter le corcovado laissant derrière nous notre hôte Juan, et tous nos copains de voyage. Et bien sur ce coin si paisible et si naturel...
Juan nous raccompagne à la plage pour le bateau de 7h qui nous ramène à Sierpe. On se prend dans les bras, j'ai vraiment une boule dans la gorge...
On monte dans le bateau et l'heure qui suit nous éloigne de la Finca.

Allez on se ressaisit, si nous sommes si tristes c'est que c'était bien, alors tant mieux.
Il y a maintenant une heure et demi de route pour notre prochaine destination : le refuge naturel de Hacienda Baru, qui propose des bungalow dans la nature avec des sentiers privés, la plage à 700m et une serre aux papillons.

On arrive à 10h et la chambre est déjà prête. Cool ! C'est trop mignon ce bungalow. Encore un lit géant et une douche ou on pourrait rentrer facile à 15. Que des douches italiennes d'ailleurs ici...

On fait un plouf dans la piscine et on se repose un peu. Nous prenons le repas dans le restaurant : un bon casado au poulet : salade, banane plantain, haricots, riz, poulet, légumes...un repas complet de A a Z dans une assiette.

Ici c'est a nouveau la côté pacifique comme quelques jours plus tôt. Les touristes ? des americains... partout. Personne te calcule ni te dit bonjour...ah elle est loin la belle entente de la Finca.

Ensuite une bonne sieste et une ballade le long des sentiers privés.

Nous commençons par la serre aux papillons.

 Puis le sentier balisé...Nous y verrons des iguanes de toutes les tailles et de toutes les couleurs. Celui ci fait un bon metre de long :

 On arrive sur la plage déserte, mais Seuls au monde..Pas d'ombre, trop de soleil...pas de baignade. Je ne veux pas sur-cuire. Mais on admire...le fait qu'il n'y ait personne alors qu'il fait 30°. On m'avait pas menti, les plages desertes ça existe... 

La fin de la journée sera d'un calme requinquant, demain nous devons partir tôt pour prendre nos places au refuge du Cerro Chirripo , son ascension est le défi que nous nous sommes lancés pour ce voyage.

3800 m d'altitude, la plus haute montagne d'Amérique centrale. 40kms.
Réussirons nous... Mais tout d'abord : aurons nous des places pour le refuge?? ...car il n'y en a que 10 par jour, vendues le matin même pour l'ascension lendemain. Donc nous devons nous levés a 4h30 pour partir et avoir une chance d'avoir des places à l'ouverture du bureau à 6h30.
La suite....dans un prochain épisode...